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Je reviens d'une viste de Fleury devant Douaumont. Le sacrifice de ces hommes merite le respect le plus total.Bravo pour votre site
mon pere paul denis 1 division marocaine 7 regiment tiralleurs algerien
ce site est vraiment très bien fait merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tres beau travail de memoire plein d'emotion j'ai une pensee pour le frere de mon arriere grand pere Paul Rigobert tombe a Verdun et decede a l'hopital militaire de Vadelaincour les 21/12/16.
^^waou super bien ton site -) j'ai adorer et j'ai eu un 19,5 pour un exposer sur verdun merci ^_^
salut trop la classe se site j'habite à nancy pi je suis alle à verdun ya 2 jours lool
Nous sommes elèves au Lycee Margueritte a Verdun et nous habitons Verdun.nous sommes très heureux de trouver ce site afin de nous aider a realiser notre projet sur l'Armistice de la guerre 1914-1918.nos projets seront affiches dans les lieux important de la guerre (citadelle,cathedrale...) alors si tu y passe pense a nous et donne nous ton avis sur nos projet!!merci @+++
super site, très bien expliquer avec de bonnes infos. il m'a beaucoup aide lorsque j'ai fait mon dossier sur verdun.
LE RÊVE D'EUGENELe ciel est clair, l'air vernal, le paysage serein.Eugène se repose, le front levé, les paupières closes. Il écoute le chant des oiseaux et la brise dans les arbres, respirant paisiblement sous sa moustache. L'air qui pénètre ses flancs semble le régénérer. Un nuage dans l'azur, le soleil qui chauffe doucement la campagne, cela suffit pour faire naître un sourire sur les lèvres du rêvasseur.Il est au paradis, Eugène.Il se repose, tout simplement. Cela faisait si longtemps... Enfin le calme, quelques vols d'oiseaux, le bruit du vent. Il en avait besoin Eugène. Avec ses mains calleuses, ses bottes crottées, son visage sale, il est comme un mineur de fond qui referait surface, passant en un instant du trou à rat au printemps.Savourer encore cet instant de paix sous l'azur sans penser à rien, le front toujours levé... Le dormeur est tout à sa volupté.Maintenant Eugène ouvre les yeux, le front dirigé vers l'infini. Le ciel éclate de beauté au-dessus de sa tête. Son regard parcourt lentement l'horizon bleu que parsèment quelques nuages.La paix.Instant exquis pour Eugène. La paix... Mollement son front se baisse, de vertical le regard se fait horizontal : l'image du ciel fait progressivement place à celle de la terre. La paix...La paix ? La guerre !Le bleu devient la boue, l'harmonie le chaos, l'éther la charogne.Une grenade vient d'exploser à deux trous du rêveur. Puis une autre, suivie d'une série d'obus. La mitraille est revenue, assourdissante. Au vacarme du fer hurlant, au concert puissant des canons qui dégueulent le feu s'oppose l'horrible cliquetis des os qui se disloquent, l'affreuse discretion de la chair qui se déchire. Justement, les deux jambes de notre homme viennent d'être arrachées, projetées loin du corps. De ce qu'il reste du corps, du moins : un bras est parti lui aussi, avec la moitié du visage, moustaches comprises. Décidément les rêves finissent mal au printemps 1917 à Verdun...Eugène ne rêve plus. Ou plutôt si. Il commence un long, interminable rêve.Mais il ne se réveillera jamais.Raphaël Zacharie de Izarra
a mes deux grand-oncle tues a hebuterne.je garde leurs souvenirs a la maison